Le plus viel établissement européen au nord de Crown Point et au sud de la frontière canadienne, Willsboro fut décrit comme étant au milieu “des hurlements des étendues sauvages et éloigné de plus de 100 miles (161 kilomètres) de tout établissement chrétien.” Les premiers colons qui arrivèrent avec William Gilliland en 1765, fuirent devant l’avance de l’armée anglaise en 1777. Ils revinrent aux chutes de la rivière Boquet (qu’on peut apercevoir au pied de la falaise) pour y fonder une ville dont les moulins produisaient du fer, de la farine et de la pulpe de papier.
Pendant que Willsboro profitait ainsi de l’énergie hydraulique, de nombreuses fermes prospéraient au sud de la ville et sur la pointe Willsboro Point. L’agriculture et l’exploitation d’une carrière de pierre bleue formaient la base d’une économie florissante. Les chalets, qui bordent les rives sur la Willsboro Point, étaient annoncés comme étant “depuis longtemps, un endroit de villégiature favori des estivants en quête de plaisirs.” Willsboro est toujours une ville d’industries où l’on exploite une mine de wallastonite, située dans les collines avoisinantes. Ce minerai est utilisé dans la fabrication de cosmétiques et de plastiques et comme agent de remplissage dans d’autres produits.
Le Willsborough Visitors Center est un centre polyvalent de visiteurs interprètes sur la rue Main à Willsboro. Situé sur la propriété où la caserne des pompiers et la mairie se trouvait autrefois, le nom de l’édifice est dérivé d’une orthographe archaïque qui a été modifié à Willsboro en 1905.